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Newey a vu venir les rebonds : "Tout le monde aurait dû le savoir".

6 novembre 2022 à 14:36
Dernière mise à jour 8 novembre 2022 à 13:45
  • GPblog.com

Red Bull Racing a été la première équipe de Formule 1 à s'attaquer au problème du marsouinage. Alors que de nombreuses équipes de F1 ont été surprises par une voiture qui rebondit, Adrian Newey semblait avoir déjà pris en compte le problème dans la conception de la RB18. Le directeur technique de Red Bull a acquis une expérience du problème au début de sa carrière.

Le maître designer de 63 ans est maintenant dans le métier depuis 42 ans. L'effet de sol apporté par la nouvelle génération de voitures de F1 n'a pas été une surprise pour lui, car il a acquis de l'expérience à ce sujet avant même d'obtenir un poste permanent dans la classe reine du sport automobile.

Newey a acquis une expérience précoce de l'effet de sol

"J'ai étudié l'aérodynamique de l'effet de sol et mon dernier projet pendant mes études était l'application dans les voitures de sport", est-il cité par Auto, Motor und Sport. "Je cherchais un stage et j'ai écrit aux équipes qui ont piloté pendant la saison 1980. La plupart d'entre elles n'ont pas répondu. Harvey Postlethwaite, qui travaillait chez Fittipaldi à l'époque, m'a alors proposé un poste d'apprenti dans son département aérodynamique."

Là-bas, Newey a été pas mal jeté dans le grand bain, poursuit-il, "Il se trouve que j'étais le chef du département ce jour-là. J'étais seul." Pendant son séjour chez Fittipaldi, il a déjà acquis l'expérience nécessaire dans le domaine du marsouin, dont il avait des connaissances de base grâce à sa formation spécialisée.

Newey a vu venir le marsouinage

Grâce à l'expérience acquise il y a plus de 40 ans, il a vu venir le phénomène dès la phase de conception de la RB18. "J'ai deviné ce qui nous attendait. Tout au plus ai-je été surpris par l'ampleur. En fait, tout le monde aurait dû le savoir. C'est un phénomène qui est dans les gènes de ces voitures", explique Newey.

Selon Newey, il est toutefois difficile de traduire le problème en un modèle. En effet, dans la soufflerie, le marsouin ne se manifeste pas et il ne peut donc pas être simulé. Cela a joué un grand rôle dans le fait que Mercedes a fait fausse route avec la W13 cette année, car l'équipe s'est appuyée sur les résultats des tests visibles en soufflerie. Pourtant, selon Newey, il y avait d'autres moyens de prévoir le phénomène, ce qui a permis à Red Bull de le maîtriser "assez rapidement".